YEAH. YEAH. YEAH!
Le destin joue des putains de tours.
Je sais pas comment expliquer mais ce qui m'arrive est bizarre.
Je pense que c'est parti de mon choix de Seconde de faire une seconde ES. Après je pouvais choisir entre S et ES. Ouais, j'ai été recalée en L juste à cause du Latin, et malgré mon Anglais et mon Espagnol. Et pour S, ça c'est joué sur une note. J'ai eu un 15 avec Thévenot je me rappelle, et c'était sacrément miraculeux, et bref ça a sauvé ma moyenne et ça m'a ouvert le choix de prendre une Term S.
Mais vu mes affinités avec les maths à l'époque, et surtout la physique que j'ai jamais pu encadrer, ES s'est imposé. Et puis l'Economie, ça me plaisait bien (bon je m'entendais pas toujours avec la Socio, mais dans l'ensemble ça allait)
Et puis j'ai toujours voulu partir à l'étranger, et j'ai pensé, en plein dans mon année de Terminale, que je devais aller à Paris pour pouvoir plus facilement aller à l'étranger.
Pourquoi? Parce que quand vous parlez de "Dijon" à n'importe quel étranger, au mieux, on vous parle de moutarde, au pire, ils ne connaissent absolument pas.
Paris donc.
En étant petite je me rappelle avoir toujours été fascinée par cette ville. C'est "la Capitale", la ville dont on entend parler à la télé et à la radio, et puis y'a tous ces monuments, tous ces gens qui parlent pas forcément notre langue, et puis c'est l'inconnu. J'me rappelle que j'aimais aller chez ma tante aussi en partie parce que c'était "presque" Paris. (Villeneuve Le Roi à l'époque, pour les curieux). Alors je vous raconte même pas quand on allait VRAIMENT à Paris...!
Alors je pense que c'est aussi en partie pour ça que j'ai tout de suite eu cette volonté d'y vivre, sans jamais ne serait-ce qu'envisager d'aller à Dijon.
Seulement voilà, certains s'en rappellent, aller étudier à Paris ça n'est pas évident quand on vient de Sens.
On a d'abord essayé de contacter les Universités, mes parents sont aller en visiter... Et puis au final, le processus était complexe, et sans faire partie de Ravel, c'était vraiment pas simple. Si je me rappelle bien j'avais un dossier pour LEA la Sorbonne.
Ah oui parce que c'est ça aussi. Qui dit étranger, dit langues étrangères. J'ai toujours aimé l'Anglais, et toujours vraiment apprécié l'Espagnol donc LEA (Langues Étrangères Appliquées) semblait bien indiqué comme filière à suivre pour moi.
Là encore, un hic. Certes les langues.
Mais les langues sans rien d'autre, ça sert pas à grand chose. Je ne savais pas ce que je voulais faire à l'époque, mais certainement pas de la traduction ni des choses de ce genre. Or en LEA, hormis des langues, ben on fait pas grand chose. Et puis le système universitaire veut que LEA soit parfois un peu la "filière poubelle", au même titre que Psycho ou Droit (je ne dénigre aucune de ces filières, des amis à moi y réussissent très bien, mais il faut avouer que les étudiants qui ne savent pas trop quoi faire ont tendance à y aller, et du coup pas mal sont recalés, faute d'une réelle motivation). Autre point négatif, le système universitaire tout court.
Au lycée, on est poussés à étudier par les professeurs. A l'université, ben... Si tu réussis tant mieux, sinon ben c'est dommage pour toi. Entre les cours non obligatoires, les amphis de 700+ et les grêves, je pense honnêtement que j'aurais foiré. Ça me correspondait pas...
Alors il a fallu trouver autre chose.
C'est là que l'option école de commerce est arrivée. Enfin non, c'est là que le MBA Institute est arrivé.
Je voulais étudier les langues, mais pas seulement. Voilà que je tombe sur une école qui m'offre la possibilité de faire mon cursus quasiment totalement en anglais, et d'avoir une deuxième, voire troisième langue en complément, ce que les autres écoles ne font malheureusement pas.
Et puis en école de Co, on est poussés à travailler, et pas dans des amphi titanesques.
Le revers de la médaille, tout le monde le connait, c'est le prix.
J'ai passé les concours en Avril, quasi en même temps que le bac blanc. J'me revois encore avec papa devant la salle gigantesque au Parc des Expo, et puis au MBA. C'était supra stressant. Surtout que les concours coûtaient aussi pas mal cher.
Au final, j'étais prise au MBA, et attendue à l'oral pour l'EMLV.
L'EMLV m'attends toujours héhé...
Bref voilà, et là second hic et petit clash avec le paternel. Ca coûte cher.
Et puis on espérait encore des résultats pour entrer en Université à l'époque. J'ai le souvenir d'être chez mes grands parents (paternels) autour de la table dans le salon : "Si t'es prise à l'Université, tu iras pas en Ecole de Co."
Arf. Sauf qu'entre temps, l'idée m'avait vraiment séduite. Et l'idée d'avoir passé du temps et de l'énergie (et accessoirement de l'argent, même si c'était pas le mien) dans les concours pour rien me plaisait pas.
Je me rappelle y avoir longuement réfléchis. Déjà à l'époque je trouvais assez horrible de devoir à 17 ans faire des choix qui vont décider du cours de ma future vie.
Bref après débat et beaucoup de réflexion dans tous les sens pour moi aussi bien que pour mes parents, l'aventure Ecole de Co commençait.
Je sais toujours pas vraiment ce qui a décidé mes parents à accepter ça, et en plus prendre le(s) crédit(s) à leur nom. Toujours est-il que sans ça, je sais pas si ça aurait marché. J'aurais peut être pris le crédit à mon nom (dans le contexte économique de l'époque et avec mon dossier je pense que ça serait passé) mais à 17 ans, c'est une décision lourde de conséquences, et puis ce que je savais pas, c'est que je ne pouvais emprunter que 15000€ donc en y réfléchissant, non, ça n'aurait pas pu se faire sans mes parents.
Autre coup du destin (même si le coup des parents qui empruntent pour moi n'en est en fait pas vraiment un), le logement.
Là aussi vous allez avoir droit à un petit flash back.
Prêts?
C'est parti, nous sommes en 1998/1999. Pour des raisons que j'ai partiellement oubliées (un rachat de la ferme ou je sais plus quoi) mon grand père décide de faire une donation à ses trois enfants. Maman se retrouve avec un parcelle de terrain dans un charmant bled paumé, j'ai nommé, le Pont Evrat.
De fil en aiguille, un projet de maison se dessine, et une maison se construit, la notre.
Août 2000, on emménage.
Je ne sais plus trop comment ça s'est passé, mais nous faisons la connaissance de nos voisins. Enfin vous me direz dans un bled de cette taille, connaître ses voisins, c'est normal.
Nous faisons donc la connaissance de Colette et André qui deviennent des amis après quelques apéritifs au soleil et quelques réparations d'ordinateur.
Revenons en 2007.
Je m'apprête à partir vivre à Paris, et il me faut un logement pas trop cher, parce que Ecole+Loyer, ben dans le budget, ça passe pas. Je sais que je ne me suis pas trop occupé de ça parce que j'ai toujours eu un côté ultra flemmard, mais aussi parce que j'avais un bac à passer. C'est maman qui cherchait des solutions logement. Et là, je sais plus de quoi elle était aller discuter là bas d'ailleurs, mais elle parle avec Colette, et le sujet dévie sur "Oh lalalala c'est la galère de trouver un logement à Paris.
Et là je veux que tous les gens qui ont un jour joué à Zelda se remettent en tête la petite musique :
Parce que c'est exactement ce qui s'est passé.
C'est comme ça que j'ai trouvé mon appartement à Paris que Colette et André me mettent gratuitement à disposition, et sans quoi je n'aurais pas pu venir vivre et étudier à Paris.
Je crois que eux non plus je ne les remercierai jamais assez.
Voilà qui nous amène à San Francisco.
Enfin pas encore tout à fait, mais j'ai ça en tête déjà.
Mon école propose de passer un semestre à l'étranger. Depuis le DEBUT ce semestre aux Etats Unis me tentait, et pourtant, vu la galère que c'était déjà rien que pour aller au MBA, depuis le début, je savais que c'était impossible pour moi.
Jusqu'à Anne-Sophie.
En première année, on avait eu des réunions expliquant ce qu'était le study abroad etc... Et ça m'avait toujours paru totalement inconcevable pour moi. Et pourtant j'en ai toujours crevé d'envie.
Je me suis toujours raisonnée, jusqu'à ce qu'on arrive en fin de deuxième année. Savoir que j'avais les notes pour y aller, mais que je ne pourrais pas à cause de problèmes d'argent me bouffait de l'intérieur. J'ai horreur de ça. Ça me rappelle une phrase que j'ai dit à un certain Jonathan (aussi connu sous le nom de Mota Boy) dans mon escalier, alors qu'une bonne partie du forhum descendait de chez moi pour aller je sais même plus où.
Je pense que tu me lis alors je vais m'adresser à toi directement, je sais pas si tu te rappelles mais il me semble t'avoir dit quelque chose comme "Y'a beaucoup de chose que je ne peux pas faire à cause du manque d'argent et j'ai horreur de ça, alors autant que ça soit pas le cas pour tout le monde."
M'enfin bref, c'est là qu'Anne-So entre en jeu. Début de troisième année, Anne Sophie qui remplace Jenny en tant que responsable pour le study abroad nous fait la présentation classique.
Sauf qu'allez savoir ce qui s'est passé, mais à partir de là, ça ne me semblait plus "impossible".
Ma conception de "l'impossible" a aussi été sacrément ébranlée par mon passage sur scène avec Green Day, je pense que beaucoup, beaucoup de choses viennent de là aussi. Mais bref j'y reviendrais.
Concrètement, il y avait 1600€ de frais d'échange, 400€ de Visa et papiers, 700€ d'avion, et le coût de la vie là bas, et il fallait justifier de 8000€ sur un compte.
La solution pour les 8000€ est venu à mon esprit tordu relativement vite. 8000€? C'est le prix d'un an, et c'est en gros le montant de l'emprunt. Eh ben y'a qu'à retarder le payement de l'école, aller à la banque pour avoir le certificat et payer l'école ensuite. Huhu. Big Brother, si tu m'entends JE T'AI BIEN EU HAHA, j'ai jamais eu 8k€. Mwahahaha.
Je vous la fait rapide pour le reste, Anne-So m'a énormément aidé, au même titre que mes parents, et au final, ben les 1600€ de frais, l'école les a pris en charge, le Visa et le truc de la sécu (auquel je comprends toujours rien mais c'est pas grave je ne suis heureusement jamais malade) ont été partagé par moi et mes parents, et les billets d'avion c'est mon super cadeau de Noël <3
Et mon loyer ici, c'est mes économies d'une vie qui sont entrain de fondre héhé. Parce que le but du truc c'était de trouver un boulot ici.
Parce que ouiiiiii j'avais oublié ça aussi!
Mais San Francisco est, COMME PAR HASARD, la SEULE université partenaire à autoriser les étudiants à bosser jusqu'à 20h sur le sol américain! Si là aussi c'est pas un coup de chance/destin!
Parce qu'il était tout bonnement hors de question que j'aille dans une autre université. C'était San Francisco ou rien.
Bon je reviens pas sur le pourquoi du comment de ce choix, la plupart d'entre vous connaissent mes raisons.
Jusqu'à fin Novembre / début Décembre, rien n'était sûr.
Parce que je voulais pas partir sans avoir un peu plus de côté que ce que j'avais à ce moment là. Bon j'avais compté, ce que j'avais me laissait 2 mois pour trouver un boulot ici.
Une chance qu'entre temps, une fois encore un coup de chance, le service logistique pour lequel je bossais de temps en temps a eut besoin de moi.
J'ai reçu un message vocal de Davia qui disait qu'ils cherchaient quelqu'un pour bosser, et que comme j'avais reçu la formation et tout bah c'était bon pour moi.
Je pensais bosser une semaine, comme d'hab, j'avais jamais bossé plus longtemps que ça là bas. ET NON! Un mois! UN MOIS! Je chéri ces 1135€ plus que tout parce que c'est grâce à eux que je mange là maintenant tout de suite, et sans lesquels j'aurais pas pu partir.
Et qui sait, il est possible qu'un autre coup du destin ait voulu que je rencontre Zohra et qu'on partage notre passion pour la musique.
Mais bref revenons en à San Francisco, il est desormais temps, entre deux papiers pour le Visa, de choisir les cours! J'en avais repéré un, mon petit MUS477 "Career Management in Music Industry". C'était le seul que je voulais vraiment faire.
En fait on devait choisir un cours de Finance, un de Marketing, un en Anglais, et un libre. MUS477 était mon "libre".
Coup du destin qui ne connait son dénouement qu'aujourd'hui, suite aux coupures budgétaires, MUS477 est suprimé, à mon grand malheur. Je me rabat donc sur RPT 300 "Leadership in Recreation Park and Tourism".
Et le truc drôle, c'est que, quelques semaines plus tard, MUS477 est redevenu disponible ahah.
Mais bref, aujourd'hui, en RPT, le prof nous parle du futur devoir à rendre.
Il faut interviewer un leader et analyser.
Je pense donc aux concerts qui arrivent bientôt, et qui sont avant la date limite de remise du devoir (i.e. le 8 Avril).
Deux réponses : The Fall of Troy et Story of The Year.
Je pars donc sur internet pour essayer de trouver le nom des Tour Managers de ces groupes.
De file en aiguille, je tombe sur divers site, et notamment l'agence booking qui s'occupe de Story.
Je parcours les noms des gens qui travaillent à l'agence (même si ça n'a rien à voir avec le Tour Manager que je cherche en fait, mais vous me connaissez, niveau musique je pars dans tous les sens et beaucoup de trucs m'intéressent). Je tombe sur le nom d'un Agent et son Assistante. Par curiosité et parce que j'ai envie d'un stage, je pense à contacter l'assistante, parce qu'à mon avis l'Agent lui même est trop occupé.
En bonne internaute, je tape son nom prénom dans Google et TADAAAAAAAAH, merci Facebook, je tombe sur son profil.
Que vois-je en statut?
" does anyone need a music-related internship?
i'm looking at you, northeastern/berklee friends."
Autant vous dire que je suis entrain d'écrire le mail =D
Et pourquoi j'ai fait ça je sais pas, mais j'ai fait une recherche Google sur "Northeastern/Berklee" histoire de savoir ce que c'est. Et là je vous la fait courte, parce que ça commence à faire long, mais je suis tombée de fil en aiguille sur des écoles proposant des MA, MBA et MSc (les équivalents des Master français en gros, mais en mieux sur le CV) en "Management In Music Industry".
Google étant décidément mon grand ami ce soir, je tape "Master Management Music Industry" sur le net.
Je savais pas qu'il y avait des Master comme ceux là.
J'ai donc sous les yeux différentes écoles qui proposent des formations pile dans ce que je veux.
Sauf que $23000 pour un ou deux ans, c'est cher.
Un peu plus de recherches et TADAAAAHHH.
La même chose existe, en moins cher à Londres.
Londres.
Paris. San Francisco. Londres.
Ça fait en gros deux ans que j'avais des incertitudes sur ce que je voulais faire.
Parce que les débouchés après une École de Commerce sont vastes (c'est pour ça que j'ai choisi cette formation aussi).
J'aime ce que j'y étudie, mais j'ai toujours eu ce conflit entre la musique, ce que j'aime vraiment, et le principe d'une éducation payante.
Je l'ai dit à pas mal de reprises ça aussi; la musique que j'écoute hait la personne que je devient via l'école de commerce.
Ca a toujours été quelque chose de difficile à assumer.
J'ai toujours eu un blocage quand, en sortie de concert, quelqu'un me demande "et qu'est ce que tu fais dans la vie". J'avais l'impression d'être une vendue en quelque sorte.
C'est là que la plus grosse baffe que j'ai prise jusque là dans ma vie entre en jeu.
Mai 2009.
Un membre du forum TheOffspring, le mec qui vient quasiment jamais, poste le détail des dépenses marketing et promotion de Green Day pour leur nouvel album.
Au milieu des chiffres et des lignes, une me saute aux yeux.
2 Juin - Diffusion de l'Album de semaine
Mon premier réflexe fut :
NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOONNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN!!!
(Je savais que je serais en Espagne à ce moment là)
C'est là que Michelle me fait remarquer le mot "diffusion".
Qui dit diffusion dit enregistrement préalable. Le "NOOO[...]OON" est vite devenu un IL FAUT QUE J'Y SOIS.
C'est à partir de là que j'ai commencé à trainer sur le tout nouveau Green Day World, fait là connaissance de ma VIP Gold Mate, j'ai nommé Olivia.
J'ai cherché un moyen d'assister à l'enregistrement sur le net.
Le site de Canal Plus ne faisait pas mention de Green Day, et disait que les places pour les prochaines émissions serait à demander via leur site dans les jours à venir.
Ne me demandez ni pourquoi ni comment, j'en sais rien, mais mon regard à accroché sur le nom de l'agence qui recrute le public pour ces émissions. Je me suis dit que j'avais rien à perdre, j'ai appelé et été très directe avec l'autre personne au bout du fil.
"Bon je sais que vous allez avoir Green Day, comment est ce que je peux avoir des places?"
Réponse : "Green Day? Quoi? C'est pas prévu non... Envoie moi tes sources"
Et donc comme la plupart d'entre vous le savent déjà, c'est là qu'à commencé l'aventure des émission de télé. Et j'ai chopé les places.
Ensuite pour le second concert, concours, envoi compulsif de MMS avec les potes, 8 places.
Concert N°1, 11 Mai.
(J'essaye d'écourter je vous jure)
J'étais dans un état nerveusement je vous explique pas.
Bref on est dedans, un mec plante sa caméra devant moi, donc je bouge. Le sort a voulu (une fois encore) que je me retrouve pile en face de Billie Joe et qu'on aille tous sur scène.
Bref concert 2, il me reconnait de la veille, je monte sur scène.
Voir Green Day dans une petite salle c'était mon rêve. Monter sur scène et chanter avec eux, c'est un truc qu'on ne s'autorise même pas à rêver tellement c'est énorme.
L'importance de CET évènement, c'est que j'ai clairement compris depuis que RIEN, vraiment RIEN n'est impossible. J'ai rencontré énormément de gens grâce à cet évènement et les deux concerts en général et je vous raconte pas tout parce que je sais que ça vous gave déjà, mais ça, et tous ce qui en a découlé a fait que j'ai aussi réalisé que c'était pour CA que je veux vivre.
Maintenant j'assume pleinement de pas me saper comme une bonne élève d'Ecole de Co quand je suis en cours, et j'assume pleinement mes études en sortie de concert.
Parce que y'a des métiers dans cette filières, et que Business ne veut pas forcément dire "enfoiré qui s'en fou plein les poche au détriment des autres".
De là m'est venue mon ambition de Tour Manager, de là j'ai cherché à me documenter, et d'après ce que j'avais trouvé sur le métier, il n'y avait pas de formation à proprement parler. Donc depuis je savais que mon orientation n'était pas forcément mauvaise, mais j'avais pas de plan pour autant. Parce que jusque là ce qui s'annonçait, c'était un MBA en finance ou en marketing.
Une fois que j'ai réalisé que je voulais bosser dans la musique, il se trouve qu'un MBA c'était pas forcément très indiqué. Donc depuis un an, j'ai rien dit à personne, mais ma barque voguait sans but précis. Je pensais qu'un MBA était "trop" pour ce que je voulais faire. C'était jusqu'à ce soir et ma magnifique découverte.
J'ai de nouveau un but relativement précis.
Et excusez moi l'expression mais PUTAIN ÇA FAIT DU BIEN.
Et je tiens à revenir sur la probabilité pour que tout cela arrive.
Je trouve ça génial.
Changez un petit paramètre, et tout change.
Je pense qu'on a un chemin tout tracé, qui fait que certaines choses DOIVENT arriver.
Parce que sinon, faudra m'expliquer comment c'est possible d'avoir de la chance à ce point là.
Certes Londres, c'est pas gagné, c'est un défi au même titre que tout le reste.
Mais j'ai confiance.
PS: Je viens de voir la taille du message, bon courage.
Mais si je pouvais avoir vos réflexions/idées/critiques là dessus franchement ça serait cool, j'aimerai énormément, que ça soit de la part de la famille ou bien des amis.
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